Souvenirs d’une traversée de la grande bleue.
Des milliers d’éclats scintillent sur l’océan renvoyant autant de petits soleils dans nos yeux
Qui éblouit par tant de lumière cherchent un abri dans l’ombre de nos voiles sur l’eau bleue.
De temps en temps un oiseau de mer nous survole à bonne hauteur, nous regarde et repasse
Tourne en rond plusieurs fois tout autour du bateau, vire d’une aile sur l’autre puis se lasse
Il repart vers une lointaine destination que lui seul connait, porté par le vent qui est son ami
C’est de son souffle à travers les embruns qui l’emportera à l’endroit où bientôt il fera son nid.
Là bas au loin le ciel flamboie de mille couleurs à l’approche du coucher de soleil sur l’horizon
Nous ne savons encore combien de jours et de nuits seront nécessaires pour arriver à destination.
Bientôt la nuit qui avance nous enveloppera entre le ciel et l’eau, dont seule la lune dans sa clarté
Pourrait dans un espace qui serait sans nuages, si elle le veut, alors bien vouloir nous éclairer.
Dans la chaleur moite du large notre étrave glisse doucement et de son museau fend les vagues
Nous avançons dans une houle et un courant qui porte à l’ouest et naviguons au grand largue.
Le temps s’écoule au gré de vagues qui parfois déferlent, puis l’esprit vagabonde au fil de l’eau
Autour de nous le paysage est grandiose, alors c’est là qu’on se dit « putain qu’c’est beau ».
Le Capitaine Pierre.
Que c'est bien écrit. Jean-Pierre a habité plusieurs années à Saint-Pierre. Bises à vous deux.
RépondreSupprimerLysette
Après 3 tentatives d'écrits et 3 échecs j'abandonne tous mes blablas ... donc juste un petit coucou de Paris où il fait -5° et aussi de papa maman qui n'ont pas internet. Bisous Sandrine De Santis
RépondreSupprimerl'eau est à combien? il faut bien que l'on se prépare psychologiquement...lol
RépondreSupprimersandrine
ça marche tes commentaires, on les reçoit.Merci et bises.
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